Autour du pot avec Milo

1 Posté par - 19 janvier 2012 - INTERVIEWS

Milo ? Les UFP (Unitendified Flying Person), personnages défiants les lois de la gravité et posés avec un système ingénieux dans notre paysage quotidien, mais aussi d’autres installations spectaculaires et surprenantes.

D’où vient-il ?

Il a démarré par le graffiti et a pas mal gravité autour des crews. S’en est suivi des pochoirs pour basculer totalement dans les installations il y a 3 ans. Les installations lui permettent de plus s’exprimer dans le sens où « il n’y a pas de limites à la création. »

C’est en effet ce qui le caractérise : « Je pars de l’idée pour arriver à la technique et pas l’inverse. »

Ses influences ?

« Je suis pas mal influencé par l’art contemporain mais je ne m’y retrouve pas. » nous avoue-t-il.

« C’est trop élitiste, me retrouver dans une ambiance coupe de champagne et tout ça ne m’attire pas trop. J’aime l’art contemporain mais pas vraiment le milieu. Je trouve que le média de la rue est le plus juste. C’est le côté populaire qui m’attire, populaire dans le sens où c’est gratuit et que tout le monde à accès au Street Art. »

Pourquoi ces personnages assis ?

« Dans une ville où tous les gens marchent, sont en mouvement je trouvais intéressant d’y insérer des perso immobiles pour attirer une certaine curiosité. »

C’est quoi pour toi le Street Art ?

Pour lui le côté éphémère est super important, d’autant plus que généralement ses installations ne restent pas longtemps en place et qu’elles sont assez faciles d’accès. Le Street Art c’est l’Art comme il devrait être c’est à dire gratuit et accessible à tous.

« C’est faire réfléchir ou pas mais surtout gratuit et populaire. Je trouve intéressant de voir la réaction de gens, des passants, même une fraction de secondes. Chacun voit son truc. Par exemple une fois après avoir posé une de mes UFP, je me calle à côté d’un petit d’une dizaine d’années qui ne m’avait pas vu mettre mon perso au mur et je lui demande ce qu’il voit. Il me répond que pour lui c’est un clochard assis sur une chaise. C’est ce qui m’intéresse dans le Street Art. »

Ses voyages :

Il s’est rendu à Berlin, le lieu sacré de la street culture en Europe, et récemment à Rome où il a disséminé quelques doigts mais également en Tunisie où il a rencontré des Street Artistes tunisiens.

« En Tunisie il y a une conscience Street Art qui naît depuis le printemps arabe et c’est super intéressant. Maintenant des mecs dans la rue posent des pochoirs avec un message politique, ce qui était impossible avant. »

Ta bonne résolution pour 2012 ?

« Toujours plus haut, que mes installations soient un peu moins accessibles. »

Retrouvez Milo Project sur :

Milo Project.com

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