Le street art c’est devenu, depuis un moment déjà, vendeur et ça les marques l’ont bien compris.
Il y a peu c’est la grande distribution, via Monoprix, qui récupérait la rue pour vendre des baskets, des grenouilllères et autres.
Cependant, ce n’est pas la première expérience street artiste X marque. En France, on a même des champions qui enchaînent les collaborations.
Bien que l’association marque et street art/graffiti soit une ineptie, voici un petit top des pires mariages.
1. La bûche « street art » de Jérôme Mesnager
Pour cette bûche, il fallait tout de même débourser 40€. Quel-est le projet ?
2. L’Art Mesnager avec Brandt
L’Art Mesnager quoi…
3. La collection STREET ART de Monprix
Nasty, Pro176 et Tanc ont réalisé des créations pour la collection STREET ART de Monoprix. Tout est normal.
Nasty
Nasty
4. André X Orangina
Grande distribution toujours. Notre André national, comme d’autres légendes du graffiti (Futura, JonOne, Kobra…) s’est trouvé une nouvelle spécialité en la customisation de bouteilles en tous genres. C’est vrai, c’est important une belle bouteille.
5. Obey et André pour Lévi’s
Shepard est un habitué du textile, puisqu’il a depuis de nombreuses années sa marque Obey, mais il s’est associé il y a peu à Lévi’s pour créer avec son ami André une série spéciale.
Obey
André
6. La Société Générale
Dans les mariages marque et rue il n’y a pas que les simples collaborations. Parfois, c’est de la récupération, de la réapproriation de codes. Un très bel exemple avec la Société Générale qui se met au street art.
Soyons sérieux, banque, street art… Nope.
7. Citadium
Cette année Citadium s’est offert les services de deux ex-vandales, Dealyt TNI et Sari GT, pour saccager volontairement leurs propres affiches. Mouais…
8. Converse
Dans la même lignée que Citadium, Converse avait également volontairement fait « vandaliser » ses affiches dans le métro, avec la bénédiction de la RATP.
Des exemples comme ceux-ci il y en a plein. Ils relancent, d’ailleurs, régulièrement les débats.
Quand certains collaborent, d’autres tels que Farewell, ZEVS, Kidult, Kaï, Vermibus… s’attaquent directement aux affiches ou aux magasins.
Chacun se fera sa propre idée.
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