Lieu vivant et culte, l’histoire du 5 Pointz va prendre en 2013 une autre direction. En effet, le propriétaire des lieux, David Wolkoff, veut transformer cette Mecque du graffiti en galerie d’art plus institutionnelle.
Une page se tourne…
Vue de l’ancienne usine depuis le métro.
]]>C’est donc dans ces quartiers en pleine mutation que nous avons trainé nos sneakers et c’est par le pont de Williamsburg que nous les rejoignons.
Le dernier épisode de cette trilogie nous conduira dans le Queens où nous feront le tour du célèbre 5 POINTZ.
]]>Pour le premier épisode d’une série de trois, partons à la découverte des rues de Manhattan.
Ce qui frappe dans ce quartier de New York c’est l’abondance des stickers, notamment ceux sur lesquels les tagueurs ont préalablement marqué leurs blases.
Disséminés un peu partout dans le lower east side, des graffitis, des collages, ponctuent notre ballade.
Ancienne voie ferrée ingénieusement transformée en coulée verte, la High Line est une ballade à hauteur d’immeubles à ne pas louper offrant une nouvelle façon d’aborder la ville.
Le deuxième épisode nous emmènera dans les rues de Brooklyn. Stay tuned…
]]>Il y a des pays dont on a peu, voir pas l’habitude de parler lorsqu’il s’agit de Street Art et l’Égypte en fait partie. Pourtant l’association graffiti/Égypte ne date pas d’hier. Avec les différentes invasions que le territoire a connu, on retrouve sur de nombreux sites la présence de graffitis (au sens premier du terme) datant des 18ème et 19ème siècles.
Cependant le pays n’est pas (re)connu pour être un endroit où la population choisit les murs pour s’exprimer et dénoncer les maux de la société. Est-ce culturel ou par peur de l’autorité, quoiqu’il en soit là où en France l’esthétisme (et la mode ?) supplante de plus en plus le message, pratiquer la bombe, le pochoir ou la peinture dans les rues égyptiennes est un acte risqué, lourd de sens et de conséquences.
Début 2011 un vent de révolte soufflait place Tahrir gagnant peu à peu tout le pays. Initiée en Tunisie dès 2010, le Printemps Arabe a mis fin à de nombreuses dictatures permettant aux peuples de s’exprimer. Un an et demi après, les rues portent toujours les traces de ces événements comme une fierté, comme si personne ne voulait oublier. C’est en me promenant dans les rues de Louxor, au fond d’une voie sans issue que mon œil fut attiré par une concentration de pochoirs.
Noir, bleu, vert et beaucoup de rouge ressortaient. Une galerie à ciel ouvert bizarrement située dans un cul de sac. En réalité le lieu n’est pas anodin car nous sommes devant l’entrée de l’école des beaux arts et ces pochoirs sont l’œuvre d’étudiants révolutionnaires.
On fait ici dans le pochoir coup de poing, dans le message et la symbolique. Des portraits de Moubarak, couché, comme mort, derrière les barreaux, des militaires, des policiers, à coté des phrases préconisent la peine capitale et le jugement des titans pour ces derniers. Au milieu de tout cela émerge le visage d’un Ché aux couleurs de l’Égypte.
Dans les rues il n’est d’ailleurs aujourd’hui pas rare de voir des jeunes porter un t-shirt à l’effigie du Ché. Un autre dessin montre un cobra trônant au somment d’un immeuble.
L’immeuble en question est en fait le bâtiment de la télévision égyptienne, le serpent signifiant qu’à l’intérieur de celui-ci il y a du poison mortel. La colère envers les politiques, l’autorité et les médias sont les principaux sujets auxquels s’attaquent ces justiciers des murs. Un peu plus loin changement de style et de technique mais pas de sujet.
D’un énorme écran de télévision sur lequel on peut lire que les médias sont achetés, à une silhouette derrière les barreaux, les dessins à la peinture sont ici plus naïfs dans le style mais pas dans le contenu.
Outre les peintures et les pochoirs, pendant la révolution beaucoup de vers et de poèmes étaient inscrit sur les murs en solidarité et pour encourager le peuple à résister.
Il y a même la récupération de certains codes occidentaux comme le fameux A.C.A.B (All Cops Are Bastards) que l’on peut lire sur une artère principale de la ville d’Assouan.
Durant la révolution, internet fut un important et décisif relais médiatique pour les habitants des pays arabes. C’est ainsi qu’on trouve également une tête d’anonymous à côté de laquelle est écrit « Idea never die » (Les idées ne meurent pas).
Non loin, sur un mur d’un blanc éclatant, une œuvre fini par attirer toute mon attention. A travers la fissure d’un mur, un visage tente de voir ce qu’il se passe derrière. La révolution a fait tombé les murs et ce visage est celui du peuple égyptien qui tente d’entrevoir la liberté.
]]>Avant la révolution rares étaient les oeuvres murales dans ces pays. Stylés, engagés et porteurs d’espoir, voici quelques clichés d’une traversée au Maroc.
Crédits photos : Marine Navarro.
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BLU.
BLU.
Monsieur Chat.
Sur le plan économique et social, le Portugal n’a pas, comme beaucoup échappé à la crise ce qui se traduit par de nombreux pochoirs, peintures pointant du doigt le système économique. Des logos Anonymous fleurissent un peu partout tout comme des slogans invitant à la grève générale ou dénonçant la crise.
Engagée, dynamique, la scène lisboète a récemment pu s’exprimer, grâce à un concours d’ agence de communication, sur 400 conteneurs de recyclage et 10 camions poubelles, comme avait pu le relayer Paper-plane.
La ville est dynamique et joue sur cet aspect, en effet, la municipalité à mis à disposition des murs en bois à des artistes sélectionnés pour s’exprimer et décorer par la même les rues. Le rendu est impressionnant.
Les univers, styles et techniques sont variés et il y en a pour tous les goûts. Session gamer ici :
L’architecture de la cité est magnifique, mais là où Paris est une ville musée (sacrée) où l’on est pas mal bridé, les habitants et la municipalité de Lisbonne ont mieux su se réapproprier l’espace urbain. Une ville à découvrir !
Pour le plaisir :
]]>Mais c’est également la ville de la B.D et donc sensible au graphisme et aux dessins. D’énormes fresques recouvrent des pans entiers de murs et rendent hommage à ses illustrateurs.
C’est donc logiquement que la ville est devenue un lieu incontournable, mais peu cité, du Street Art en Europe se situant entre Paris et l’ultra-underground Berlin .
Space Invader a sévi sur tout Bruxelles.
Du collage 100% belge.
Une petite selecta de ce qu’on peut voir dans les rues bruxelloises :
Dessin de ROA.
Dessin de ROA.
Monsieur Crayon.
]]>C’est donc dans ce contexte que j’ai découvert une île magnifique, pleine de couleurs mais aussi de graffitis et de tags. Sur les routes, en bordure des plages, j’ai été étonné de voir autant de fresques, dans le sens où on ne parle que rarement (voir pas) de ces activistes d’outre-mer.
L’un d’eux a particulièrement retenu mon attention, un certain FENEK. Il est partout : routes, plages, villes et utilise aussi bien le graff que le tag.
Sea, graff and beach…
Un perso sorti de nul part.
In Ze Champs.
“Yo Sorka Fuck Sarko”. Notre cher président ne fait vraiment pas l’unanimité.
Sunset graffiti beach.
Ces photos ne sont qu’un mini échantillon des nombreuses et diverses oeuvres présentes sur l’île. Les guadeloupéens sont très actifs niveau graff, l’île et ses habitants me laissent un excellent souvenir. A faire si vous pouvez.
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