En vue de sa première exposition, le graffeur Boris, qui a récemment passé 4 mois en détention provisoire pour graffiti, a réalisé un micro-trottoir en questionnant les passants sur le Street Art et le graffiti. Des questions simples pour de magnifiques réponses.
Médias et institutions, de part leurs discours, ne sont pas étrangers à certaines réponses et donc au conditionnement de certains, quant à leurs appréciations à ces formes d’expression.
Toutes les informations sur Boris et son expo c’est par ici : THE PARADIGM SHIFT – EXHIBITION OF GOOD GUY BORIS.
MERCI.
Un commentaire
Beaucoup de niveaux de réflexions proposés ici.
Qu’est ce que l’art ? Le graffiti est il un art ? Quid du street art ? Et le tag vandal ? L’art peut il s’exprimer partout et transgresser le droit à la propriété ?
De mon petit avis, je dirai que toutes les formes d’art se valent tant qu’elles ont quelque chose à transmettre. Ce qui pour moi exclue le tag vandal qui n’est à mes yeux que l’affichage ostentatoire et provocateur d’une dégradation volontaire.
Ensuite la liberté d’expression artistique ne peut pas, à mon avis, transgresser le droit à la propriété. Si j’ai un camion pour faire mes livraisons, et qu’un graph’ aussi bien réalisé soit il vient masquer la visibilité de ma marque et ainsi influencer mon image auprès de mes clients, c’est un préjudice. Et la démarche artistique s’inscrit alors dans une démarche égoïste et non respectueuse qui me dérange. Elle peut toujours se revendiquer d’idée « révolutionnaires », mais j’ai du mal avec ce concept… D’ailleurs lorsque quelque chose m’appartient, j’ai le droit de décider ce qui sera affiché / ce que véhiculera mon bien, personne n’a le droit de me l’imposer.
Par contre, la ré-appropriation d’un espace délabré ou vieillissant, et public, me parait alors totalement légitime.
Pour finir, évidement que de la prison pour du graffiti… c’est ridicule.