Paris, Xème, j’interpelle quatre protagonistes plantés devant un mur : « C’est vous qui avez fait ça ? » Timidement l’un d’eux répond : « Oui la nuit dernière. ». Le tueur revient toujours sur les lieux du crime…
On parle de qui ?
Du OzCollective, un regroupement de jeunes architectes. 3 petites bières et puis s’en vont, ils nous racontent :
Pourquoi ces affiches ?
« Parce que nul n’est censé ignorer la loi ! » Cette phrase est pour eux une impossibilité. Il y a une complexité, une opacité entre les textes et ce qui constitue l’Homme.
Il y a également un rapport historique avec la Grèce antique, époque où les textes de loi étaient inscrits à la craie sur les murs du Parthénon. C’est avant tout l’espace, urbain, qui les intéresse.
Un but ?
Oui, dans le sens où cela peut créer une prise de conscience. C’est pour OzCollective, un acte citoyen et en même temps du Street Art.
La question qui fâche : votre définition du Street Art ?
Une définition est toujours réductrice. C’est pour eux un rapport avec la dureté de l’architecture. L’environnement urbain est dur, a besoin d’être adouci et ça passe par une transformation de celui-ci.
Leur site : http://ozcollective.com/
Nul N’est Censé Ignorer La Loi: http://ozcollective.com/index.php?/projects/—nul-nest-cense-ignorer-la-loi/
Merci à Salem et Alexandre.
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