12ème Arrt de Paris, un mec peint des poteaux. Dans ma tête, un tilt : « Hum Le CyKlop ? ».
Installation “Play with me” / 2011 – Paris 12ème
Le quoi ?
C’est en 2007 que nait Le CyKlop, un street artiste qui accole à la « bite » un œil.
Pourquoi cet œil ?
« J’aimais les graff’, l’art dans la rue, du coup j’avais envie de mettre mon œil là dedans. Et puis le cyklop c’est universel, tout le monde comprend. »
A travers cette représentation il se positionne à la fois en observateur et en acteur de la rue.
Cependant avec sa série Légo, il évolue avec l’époque et contextualise ses « prises de parole ».
« Avec cette série j’ai remplacé le gros œil par un point et une virgule. J’avais envie de faire un parallèle avec le web. Je souhaitais également questionner sur le Nikab. Je ne suis pas là pour dire si c’est bien ou mal mais susciter des réactions. »
Lego collection / 2011
Femme Lego portant le Niqhab
La question qui fâche, le Street Art c’est quoi ?
Pour lui il y a eu les tags, les graffitis puis aujourd’hui le post graffiti avec les ZEVS, Invader…
« Dans Street Art il y a Art. Il y a deux types de galeries. La galerie du dehors, c’est-à-dire la rue, auquel cas c’est ton seul moyen pour exposer ton message, tu n’as donc pas le choix. Les galeries d’art ne sont pas une finalité en elles-mêmes mais plus une reconnaissance. Il faut rester saint dans son truc. »
“Sauvons La Jarry” / Vincennes – 2011
Souhaites-tu que toutes ces disciplines artistiques soient reconnues ?
Reconnu mais au sens artistique du terme et pas comme simple dégradation car il y a un sens derrière le Street Art, le message restant le nerf de la guerre.
« C’est comme vendre ou pas, je n’ai pas et je n’ai pas envie d’avoir une réponse manichéenne. Oui ou non l’important est de ne pas perdre ton truc d’origine. Moi avec mon support je suis forcément dans la rue, j’y suis attaché. J’utilise toujours les mêmes coulures, c’est toujours le même œil. »
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