Dégoût, moquerie, engagement, égérie de valeurs que ne partagent pas la rue, cette dernière est devenue la base d’oeuvres de plusieurs artistes.
De l’opportuniste Mr Brainwash, au maître Bansky en passant par le chirurgien Vermibus opérant au dissolvant, voici quelques travaux de ces artistes qui voulaient se payer sur la bête. En effet, des oeuvres de Mr Brainwash et de Banksy, ayant comme base le top model, ont été vendues aux enchères.
Finalement, à utiliser Kate afin de l’exposer dans la rue, devient vite une chose banale et peu pertinente.
Réelle volonté de critique ou opportunisme pour exister, n’y aurait-il as de meilleurs personnalités à attaquer ?
Kidult.
Banksy.
Mr. Brainwash.
Vermibus.
Konny.
Artiste inconnu.
Artiste inconnu.
Artiste inconnu.
]]>A voir ici car n’est pas exportable.
]]>Wild In The Streets, est un des nombreux projets de DEGA FIlms ayant comme sujet le Street Art.
Chacun des 1O épisodes suit un street artist et se focalise sur sur son univers.
Quelques mots des réalisateurs :
« Le projet est né d’un désir de capturer le Street Art dans son habitat naturel, pendant sa durée de vie qui est souvent courte. Les rues de New York changent tout le temps et l’art suit ces changements, à tel point qu’il est presque impossible de voir en intégralité les réalisations d’un artiste en particulier. Certaines pièces ne survivent pas 24 heures à New York.
Nous avons pour but de capturer une gamme diverse d’arts: des peintures, des stickers, des collages, des graffitis…
Wild In The Streets diffère du style traditionnel des documentaires enlevant la vue subjective de l’artiste, de son travail et permettant à l’art de parler de lui-même. »
En parallèle à ce projet, Art Pollution, toujours des vidéos mais plus courtes.
On regarde ce que ça donne ?
]]>On va vite passer sur le fait que « Street Art » est devenu un terme fourre-tout, même si ce terme, qui n’a jamais fait l’unanimité, ne veut aujourd’hui plus rien dire, si tant est qu’il eut une signification un jour, mais ça c’est un autre débat…
Il y a quelques jours je reçois un mail, ou plutôt un transfert de mail, envoyé très gentiment par une personne que nous nommerons « X ».
Dans un soucis de transparence je partage avec vous quelques lignes du mail :
« Depuis plus de 10 ans, Urban Act crée et réalise des campagnes de Street Marketing et de Guérilla Marketing destinées à répondre à la stratégie de différenciation des marques. Qu’il s’agisse de notoriété, de promotion ou de création de trafic, la publicité de rue offre des possibilités infinies. Il est aujourd’hui indéniable que la rue est devenue un terreau de communication fertile dans lequel la distance avec la cible est minimale et la liberté, maximale.
La Société Générale et Urban Act se sont reposés sur la puissance de ce « supramédia » pour lancer la nouvelle campagne de communication de l’offre « So Music ». Une campagne implantée sur l’espace public, portée par la rue, imprégnée par l’univers du Street Art, détournant le mobilier urbain en supports de communication alternatifs, ajoutant une touche artistique et éphémère au quotidien de parisiens et provinciaux pressés. »
Si d’ores et déjà rien ne vous choque dans ces lignes je vous conseille de fermer cet onglet et de retourner à vos activités.
Nous allons vite passer le blabla « Street Marketing » et « Guerilla Marketing » et sur le fait que la rue est un terreau de communication, mais quand même, il faut combien de temps pour pondre un truc comme ça ?
Ce qui nous intéresse c’est plus l’association Société Générale (banque, banque, banque) et « Street Art ». Y’a un truc qui cloche.
Urbanact, ce n’est pas parce que vous collez trois croutes sur les murs que c’est du Street Art. Vous communicants, d’habitude si attachés à l’importance et à la justesse des mots, vous avez pas pas l’impression de vous foutre légèrement de la gueule du monde ?
Ce n’est pas parce que c’est dans la rue, que c’est éphémère, que c’est du Street Art ou même inspiré du Street Art. Les affiches de concerts ou autres sont affichées dans les rues, sont éphémères car enlevées, mais elles ne se réclament pas de l’influence Street Art, alors s’il vous plait arrêtez d’utiliser ce terme à tort et à travers pour vendre des projets à tous prix à vos clients.
C’est là ou le bât blesse. Avant le « Guerilla Marketing » ou le « Street Marketing », vieux comme le monde, n’intéressaient plus ou peu. Et puis arriva l’avènement du Street Art, ses ventes aux enchères, ses films, Banksy, une seconde vie de Space Invader, des pages Facebook qui fleurissent comme des petits pains, et des bobos en manques de sensations fortes qui ont trouvé en l’Art Urbain le côté Arty rebelle qui leur manquait.
Avec tout ça, des petits malins, des opportunistes, « bah oui faut bien manger hein », se sont dit : « Le concept today c’est vendre du Street Art les gars ».
C’est ainsi que des gros du Cac 40, comme la Société Générale, ayant beaucoup d’argent, sont sollicités par de petits imposteurs leur vendant des concepts douteux. C’est ça le vrai problème, des personnes qui font du tort à un mouvement, à des passionnés, des artistes, des gens qui font des sacrifices, de gros sacrifices pour exercer leur Art en restant intègre. On peut rester intègre et faire des sous, oui c’est possible. Sans parler des amendes ou des gardes à vue effectuées pour cet Art illégal.
Et le résultat c’est quoi ? Trois opportunistes qui débarquent de nul part pour vendre leur soupe et récolter les lauriers aux yeux des plus crédules ?!
Bah non les gars ça ne se passe pas comme ça. Nous vous voyons et ce n’est pas beau.
En parlant de « beau » nous n’avons pas encore vu les réalisations du coup. Les voilà…
Nous aurions pu traiter ce sujet de différentes manières, de façon plus ou moins ironique, plus ou moins en profondeurs… mais nous avons décidé de l’écrire un peu à chaud, peut-être à tort (nan je déconne), mais en tous cas nous l’avons écrit en restant vrais et intègres.
Comme une impression de pisser dans un violon, mais bon quand on aime on ne compte pas.
Allez InZeStreetement vôtre.
]]>Distribué à Nantes dans sa version papier à 200 exemplaires, VERDICT nous rappelle par sa mise en page et non sans nostalgie, nos anciennes lectures.
Des doubles pages de tags et de graff’, des interviews, des photos, des dessins… une recette simple mais imparablement efficace.
Quelques mots de l’équipe du magazine :
« A travers ce fanzine et ses nombreuses rubriques, variant selon les numéros, nous voulons faire en sorte de véhiculer certaines valeurs du graffiti et pouvoir partager notre vision au plus grand nombre. Le rejet et les amalgames fait sur cette culture viennent, la plupart du temps, d’une incompréhension et d’un manque d’information sur ses codes.
Si notre travail permet d’éclaircir la vision des gens ou même de les conforter dans leur mépris nous aurons rempli notre objectif, un peu à la manière d’un graffiti : tant mieux si ça plait, tant pis si ça ne plaît pas. Le but c’est d’être vu.
Quelques interviews viennent diversifier le contenu et présenter la culture sous plusieurs formes en essayant le plus souvent d’être en rapport, de près ou de loin, avec la culture hip-hop. »
Bref c’est gratuit, bien fait, et la passion est là. Nous on soutient.
Découvrez le numéro 5 de ce fanzine ici.
]]>Au Maroc nous avons rencontré l’artiste urbain Morran. C’est un touche à tout qui s’exprime sur plusieurs supports, de la sculpture, aux murs en passant par la toile.
Se sentant un peu « seul » dans le milieu du Street Art marocain et conscient que les graffitis ne sont pas très bien appréhendés par la population, il entre un jour en contact avec un patron d’usine qui aime le Street Art.
Avec ce dernier, ils mettent en place un projet un peu fou. Le patron décide de laisser carte blanche à tous les artistes urbains et leur ouvre les portes de son usine pour que chacun puisse venir y graffer quand il le désir, avec à disposition, un stock de bombes pour tous.
Mixité, rencontres, dialogue, ici il n’est pas question d’argent mais de véritable action sociale. Chez les salariés, il y a ceux qui au début ne comprenaient pas, ceux qui étaient retissants et ceux à qui on prêtait une bombe pour qu’ils essayent de graffer.
Morran
Au final, le message à dépasser les frontières et ce sont des artistes de toute l’Europe qui se pressent pour venir peindre dans cette usine.
Entre métal en fusion et odeur de peinture, petite visite à Mafoder.
Morran
Neok
Morran
Trick
Kongo
Morran
Musk & Morran
Morran
]]>A Casablanca, nous avons rencontré ZIED -artiste tuniso-marocain- pour une interview (à paraître), dans les lieux assez originaux que sont les anciens abattoirs .
Lieux de convoitises pour promoteurs immobiliers, quand d’autres veulent en faire un parking, ces bâtiments construit en 1922, ont été investi par un Collectif d’Associations artistiques et d’opérateurs culturels qui militent pour sa reconversion en espace culturel depuis 2008.
Cette fabrique culturelle se veut être un « espace public à vocation culturelle dédié aux arts urbains et contemporains pour la création, la diffusion et la formation, toutes disciplines artistiques confondues. »
Petite visite en images de cette galerie à ciel ouvert.
C215
C215
C215
Morran
Paul Don Smith
]]>Même si les murs de la capitale finlandaise sont presque tous quasiment vierges, voici quelques clichés de notre escapade.
Dans l’atelier de Sampsa :
Ci-dessous Jani Tolin, graffeur Finlandais dans le shop de bombes d’un ami.
Petite rétrospective du travail de Jani de 1987 à 2007 :
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